Tout bascule à la mort de Paul, son père, le 2 avril 2020, juste 2 semaines après la « grande fermeture ». Tels des liquidateurs de Tchernobyl, les pompes funèbres débarquent en combinaison blanche et d’un zip enferment le corps dans un grand sac en plastique pour repartir aussi sec. C’est fini.
Un moment volé.
Coincé entre des règles trop étroites et des distances trop grandes, Etienne Van der Belen s’interroge sur la place de la mort dans notre société et sur l’importance des rites funéraires.
Il décide ici de renverser la vapeur pour (re) tisser les fils d’une histoire où la mort bien vécue n’est pas une tragédie mais une célébration.
Dans ce seul en scène, le narrateur convie le public dans l’espace sacré du théâtre où, inspiré par ses diverses explorations ritualistiques, il partage avec les spectateur.ices un rite singulier et festif auquel son père, grand voyageur, aurait certainement aimé participer.
Célébration(s) propose une expérience de réparation collective. C’est un appel à la joie et au ré-enchantement de la vie.
DISTRIBUTION
Conception et jeu : Etienne Van der Belen
Co-écriture : Etienne Van der Belen et Barbara Sylvain
Mise en scène : Barbara Sylvain
Assistanat à la mise en scène : Elise Di Pierro
Scénographie et costumes : Valère Le Dourner
Création lumière : Jérome Dejean
Régie : Aude Rambaud
Productions et soutiens : Chispa asbl, le Théâtre Le Boson, la Fabrique de Théâtre, le Centre Culturel du Brabant Wallon, le Centre Culturel des Riches Claires, la SACD, la Fondation Jean Praet, Service du conte de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Wallonie- Bruxelles International, Les ateliers des forges de Perreuil /Quai 41.